Le 15 octobre 2012, il a comparu devant une commission du Consell Valencià, le échec scolaireProfesseur Mª Angeles Llorente Cortés. C'est une femme qui enseigne depuis 34 ans dans les centres publics et enseigne maintenant les mathématiques et les sciences de la nature à l'Institut secondaire «Hoya de Buñol» (Buñol / Valencia).
La vidéo que je présente inclut son intervention, ainsi que les questions et contributions des différents groupes politiques. Par conséquent, il est long, mais cela vaut la peine d’entendre re contextualise l'échec scolaire, son opinion sur les évaluations, ainsi que ses idées sur les acteurs qui doivent intervenir pour aider les étudiants et la nécessité de modifier le programme d'enseignement. Mª Angeles commence avec force et conviction, car elle dit que les experts en éducation ne sont pas souvent invités aux commissions qui traitent de cette question, car ils sont les mieux placés pour parler et apporter leur vision. Plus tard, cela affecte à nouveau le rôle des enseignants, alors qu’il traduit la nécessité d’un changement éducatif, auquel les enseignants ont directement participé.
Réfléchir sur l’échec scolaire nous fait penser tous car en vérité nous l’attribuons (dans une mesure plus ou moins grande) aux élèves, et cela "C'est une injustice énorme qui se traduit par des actions qui ne sont pas mises en œuvre correctement" .
Qu'est-ce qui soutient l'échec scolaire dans notre système?
Par conséquent, avant de parler de performance, nous devrions d’abord définir ce que nous voulons dire. Cela se justifie par trois questions fondamentales:
- Aujourd’hui, dans les centres publics de l’enfance, primaire et secondaire, il existe une grande diversité, c’est la réalité. Nous pourrions associer l'échec à des enfants maltraités ou pauvres, à des élèves issus d'autres cultures, mais également à des personnes plus sensibles. Ceux qui partent et ceux qui ont des besoins spéciaux ou les familles qui ne peuvent pas les aider échouent.
Tous ceux qui échouent le font, sur quels critères? Qui partons-nous sans avenir?
Bien que nous puissions aussi «humaniser le système éducatif. J'aime vraiment comment il rejette également le mot opposé à l'échec: 'Je n'aime pas le mot succès non plus, la question est de savoir comment ils s'entraînent pour devenir de meilleures personnes, voilà la question. Ne parlons pas d'échec, mais d'égalité des chances.
Je sais qu'il y a des gens qui ne soutiennent pas l'égalité des chances, qui considèrent qu'il est plus logique de soutenir des étudiants brillants, motivés ou plus capables. Et bien que je n'enlève pas la raison, à plusieurs reprises Ces déclarations sont faites avec la certitude d’être plus socialement favorisées.
- Notre système d'évaluation: évaluer les connaissances au moyen d'examens ne devrait jamais être utilisé pour classer, sélectionner ou séparer. Une note ne mesure pas ce qu'une personne sait, mais moins tôt.
La performance est confondue avec les qualifications, la partie avec le tout. Un exercice de réductionnisme et d'arbitraire est fait, et souvent, ils créent des obstacles pour que les enfants aient le goût de la connaissance
On dirait que les étudiants participent à un parcours du combattant pour réussir, et c'est une terrible perversion qui les divise. Il convient d’évaluer les processus qui servent leur formation et non les intérêts du marché.
Dans la société espagnole, aucun diagnostic sérieux et fiable n’a été posé sur les véritables problèmes de l’éducation.
- Est-ce que nous nous préparons réellement pour l'égalité?, Est une question aiguë dans le discours de Mari Angeles, très concluante lorsqu'il dit que l'éducation publique supporte toutes les difficultés sans disposer des budgets nécessaires.
"Comment une société qui se prépare à l'égalité maintient-elle une éducation à travers trois réseaux?" , en référence à l'enseignement privé, concerté et public.
Une société démocratique qui se vante de cela devrait offrir une éducation à toute la population, tel est l’idéal de l’école éclairée: apprendre les uns des autres à vivre dans la paix et la forme. En tant qu'école publique, le système compenserait davantage et l'échec diminuerait.
Engagements et solutions
Notre protagoniste appelle aujourd'hui à l'engagement des enseignants, des familles et des élèves pour surmonter l'échec scolaire, mais nous dit aussi que l'administration a une grande responsabilité.
La participation de la famille devrait se faire par le biais du système de tutorat, mais aussi en leur offrant les informations nécessaires. Quant aux étudiants, en réalité (et bien que beaucoup l'oublient), ils sont le centre de l'éducation et ils bénéficieraient de la diminution des ratios, des plans de coexistence, des méthodologies actives, etc..
Les équipes de direction des collèges dotées d’un système de rotation sont plus efficaces et des équipes d’enseignants stables amélioreraient la situation dans les centres. La spécialisation devrait être autorisée, mais uniquement dans le but d'améliorer la coordination.
La plupart des écoles devraient changer d’organisation. Par ailleurs, un renouvellement du programme d’enseignement est nécessaire, mais pas des structures politiques qui modifient les plans d’enseignement à volonté.
Depuis les mouvements de renouveau pédagogique, on prétend depuis longtemps travailler pour des projets qui ne comportent pas autant de zones compartimentées, car le monde n’est pas fragmenté. À l’heure actuelle, les programmes disposent d’un temps de réflexion, résultat de programmes chargés, sans rapport avec la vie réelle, qui ne sont ni utiles ni pratiques.
Des progrès beaucoup plus importants auraient été accomplis si l'enseignement des compétences avait été pleinement développé
Mª Angeles parle du livre comme d'un anachronisme et engagement envers les TIC, sorties, recherche documentaireetc.
Cet enseignant travaille dans une école secondaire qui a réduit l'échec scolaire de 40 à 10%, alors je pense que Votre capacité à parler professionnellement de ce sujet est indiscutable. Je vous laisse avec la vidéo, si vous voulez la voir, afin que chacun de vous puisse se faire sa propre opinion.
