Ils associent la dépression postpartum à une hormone produite par le placenta

La dépression post-partum est un trouble souvent sous-estimé, mais très grave, à la fois pour la mère qui souffre et pour son environnement. Les scientifiques essaient de trouver la cause biologique de cette situation d'anxiété qui affecte la femme qui vient de devenir mère.

La dépression était associée à un mécanisme cérébral, à la production de cuivre dans l'organisme et à la fluctuation des taux d'œstrogène et de progestérone. Dans une direction similaire, des scientifiques de l’Université de Californie ont déclaré que le déclencheur pourrait être trouvé dans hormone produite par le placenta vers le milieu de la grossesse.

Lors de recherches avec des femmes enceintes, ils ont constaté que des taux élevés d'hormone de libération de la corticotropine (CRH) entre les semaines 23 et 26 de la grossesse permettaient de bien prévoir le développement d'une dépression postpartum.

Si les études confirment un lien entre la variation des niveaux hormonaux pendant la grossesse et une dépression postpartum ultérieure, des analyses peuvent être réalisées chez la femme enceinte afin de détecter les risques éventuels et, le cas échéant, de créer des médicaments pour les réguler.

Une dépression post-partum est plus grave qu'une légère "nostalgie post-partum" ou "blues de bébé". C'est une maladie très grave qui commence entre la quatrième et la sixième semaine après l'accouchement et, comme nous l'avons vu, les parents peuvent également en souffrir. Dans les cas extrêmes, la mère peut même rejeter le bébé ou prétendre lui faire du mal.

Cependant, rappelez-vous qu’il existe de nombreux autres facteurs responsables du déclenchement de la dépression post-partum, tels que des épisodes de dépression, le manque de soutien de la famille, une faible estime de soi ou une grossesse stressante.