Elevage sans fléaux: communication positive (VI)

Je vous ai promis un exemple pratique sur la façon d'appliquer un communication positive à un conflit commun que les parents ont avec les enfants: jouets jetés partout.

Mais je tiens d’abord à terminer en affirmant clairement que, dans une communication positive, nous n’aurons pas recours à la force physique, mais seulement au dialogue sans agressivité ni qualification.

La force

Ne pas utiliser la force semble utopique. Il existe peut-être des situations dangereuses dans lesquelles les mots ne suffisent pas. Un enfant qui jette un jouet contre la tête du frère ou se perche sur une fenêtre n’est pas encore au moment d’entendre des mots, auquel cas nous devons intervenir physiquement entre eux et un comportement dangereux ou agressif.

Mais nous devons les tenir sans violence, sans crier, sans insultes et sans les frapper une fois que nous les avons arrêtés. Ça va suffire. Et bien sûr, il faut apprendre à être très attentif pour éviter les répétitions possibles et leur parler, avec tendresse et calme, sans les étiqueter aussi mauvais, désobéissant ou insensé, de ce qui s'est passé et de ses causes et conséquences possibles. Corriger, c'est ne pas coller.

Le garçon et ses jouets

Revenons à notre garçon et ses jouets, ce qui nous a coûté beaucoup à organiser, dispersés dans toute la salle et même envahit la salle. Nous ne pouvons pas marcher sans trébucher, nous ne pouvons pas non plus penser à passer le balai et le plus désespéré, avec tout ce qui est désordonné, l’enfant ne peut rien jouer et chaque fois qu’il devient plus nerveux.

La situation se répète encore et encore, mais il semble que le jour ne viendra jamais où notre fils comprendra qu'il ne peut pas jouer un jeu sans sauver le précédent et sans commencer à reprendre, pas de sa propre initiative, mais il faut toujours pour lui crier de le faire et menacer de jeter des jouets à la poubelle.

En fait, une fois, nous avons tout mis dans un sac et mis dans la réserve. Mais bien qu’il ait passé une semaine sans pouvoir jouer avec ses objets préférés, cela n’a pas aidé à long terme, car il laisse toujours tout en position couchée.

Les parents le réprimandent, lui rappellent de venir les chercher, de lui offrir des prix de toutes sortes et même de le punir. Le résultat est généralement positif mais ne dure pas, le comportement se répète et chaque situation est un peu plus patiente et cordiale.

L'enfant ne décroche toujours pas s'il ne le force pas ou, s'il le fait, c'est par peur d'être puni, de crier ou d'obtenir un cadeau ou un prix. Il ne le convainc pas, il n'est pas né de l'intérieur.

Il n'a pas vraiment d'intérêt intrinsèque à garder sa chambre rassemblée. Le climat de confiance est brisé et chaque fois que vous devez prendre la relève, tout le monde ressent de la tension et du dégoût.

Isolement cellulaire

Les parents sont en colère, frustrés de ne pouvoir exprimer le besoin de prendre leur enfant en charge. L'enfant n'a pas besoin de comprendre ou de comprendre les raisons, car toutes les communications, même s'il y a des explications, ont été gérées à partir de la confrontation. Et en plus, l'enfant sait déjà que c'est désordonné et qu'il laisse tout toujours jeté. On leur a dit tant de fois directement ou indirectement.

Pour déverrouiller cette situation, les parents peuvent essayer d'utiliser une communication positive. Premièrement, ils doivent prendre en compte le besoin non satisfait de votre enfant qui l’amène à ne pas ramasser de jouets. Ensuite, utilisez l’empathie pour vous connecter à ce besoin de l’enfant et le comprendre, sans le juger, avec amour et compréhension envers l’être différent et unique qu’il est.

Communication positive face au conflit

La outil d'empathie Il est essentiel de pouvoir vivre plus heureux avec les autres et il est particulièrement essentiel d’interagir avec les personnes que nous aimons et avec lesquelles nous formons une famille. En nous mettant à la place d’un autre, nous réalisons un énorme saut dans la conscience, nous ne le voyons plus comme un moyen de satisfaire nos besoins, mais comme un moi différent tout aussi désireux de partager et d’être servi.

Dans cette perspective, je vous invite à participer avec des suggestions sur la façon d’aborder le problème de la famille de l’exemple, pour, plus tard, sur le sujet suivant, présenter la manière dont le communication positive Vous pouvez nous aider à le faire.